L'édito de Rantana


 

Edito édito

Février 2009

 

Nombres d’entres vous ont regretté de ne pas voir de nouvel édito paraître mais aussi un certain nombre d’entre vous trouvait mes éditos construit comme des dossiers et donc un peu long à lire.

J’ai tenu compte de ces différentes remarques pertinentes et avais décidé de vous livrer des textes plus courts.

 

La pertinence de la réduction s’avéra, pour les sujets que je souhaitais aborder, un manque de consistance, de l’eau au moulin de mes futurs détracteurs.

Eh puis surtout, les thèmes traités prenaient radicalement une couleur politique au fil de mes enquêtes. Recherche minutieuse et recoupement désignaient des actes délibérés assortis de contre vérités mensongères.

 

Les 3 dossiers qui devaient vous informer en toute neutralité furent à chaque fois abandonnés. Je vous en livre les titres :

1)    Le trou de la sécurité sociale

2)    Le nouveau code du travail

3)    La T2a

 

 

Chacun de ces sujets s’avéra une volonté politique, tant de maintenant que du passée pour certain sujet, à maintenir en l’état une désinformation outrancière ou détruire des avantages sociaux non sans raison.

 

Pour le sujet « 1 », la sécu et son éternel trou, je vous renverrai sur les rapports de la cour des comptes. Où l’on voit que les lois votées pour combler le déficit rapporte effectivement de l’argent mais que ce même argent n’est pas reversé à la sécurité sociale ou avec un retard tel qu’effectivement un trou apparait. De trou que nenni. Dans quel dessein et ou passe l’argent? Là on touche à la politique et je n’y mettrais même pas un ongle !

 

 

Pour le sujet « 2 », le nouveau code du travail, où l’on déclassifie des lois en règlement par un tour de passe passe, contournant l’Assemblée Nationale et ses députés. On frise le totalitarisme ! Je n’aborderai donc pas la question. On habille toujours le plus riche au détriment du plus pauvre !

 

 

Pour le sujet « 3 », La T2a ou tarification à l’acte, je vais vous en dire un peu plus.

L’arrêté du 23 janvier 2008, soumet les hôpitaux publics à cette réforme. Cette mesure apparaissait louable dans un premier temps si elle n’avait pris une tournure partisane dans son application.

Les conséquences sont plus que néfastes tant pour les hôpitaux que les patients.

1)     On ne soigne plus un patient mais un groupe homogène de maladie. L’hôpital reçoit de l’argent en fonction de ce GHM. Une étude financière a déterminée au plus près le coût de ces GHM ou « maladies ».

 

2)     Constat de Terrain : des dérives d’ordres lucratives amènent des dégradations dans les conduites de soins et de post soins.

On pousse le malade dehors au plus tôt pour rester dans le budget alloué ou pour gagner un peu d’argent sur ce budget ! Les hôpitaux vont bientôt choisir leur « patient », si ce n’est déjà fait, en fonction des GHM rapportant le plus d’argent. En un mot, ils vont rentrer dans une ère ultra libérale ou capitaliste type USA et s’éloigner à des années lumières du service public, social, humanitaire.

 

3)     Les coûts alloués par GHM sont variables et ne correspondent pas toujours au coût réel, d’où un problème dès le départ.

 

4)     Les inspections d’expert envoyées tout azimut par la haute autorité de santé créent un climat délétère dans les hôpitaux. Ils sont là pour vérifier si l’hôpital joue le jeu et en cas de dossier « litigieux », ils déclassent le GHM, le reclassent, avec rendu d’argent de l’hôpital à l’administration. La crise financière des hôpitaux va favoriser des dérives calamiteuses.

 

5)     La Globalisation de l’enveloppe budgétaire hôpital public et clinique privé, vise-t-elle la privatisation des hôpitaux publics à moyen terme ? En l’état elle favorise les cliniques privées puisqu’il n’y a plus moyen de vérifier les flux privé/public au niveau de l’assurance maladie ! A cela ajoutons que l’objectif est la convergence des tarifs privé/public. Qui voudra se faire soigner dans un hôpital alors que la clinique propose les mêmes tarifs ?

 

6)     La mission de l’hôpital va être dévoyée. Il/elle n’a pas vocation à entrer dans une compétition commerciale! L’accessibilité des soins va devenir problématique pour certains quand à l’inégalité des soins je n’en parle même pas.

 

7)     Volonté politique de favoriser les cliniques privées et/ou de pousser les patients vers ce même secteur ? La réponse est claire : politique, politique, politique, politique. La mort annoncé des hôpitaux dit public ! Politique politique, politique.

 

 

Le patient va payer les dépassements hospitaliers de sa poche, politique, politique, politique car la mutuelle ne suivra pas. J’ai déjà des exemples !

 

 

Rantana

 

 

 


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